

Réduire - Réparer- Réutiliser -Recycler.
L'économie circulaire c'est élémentaire!
Var territoire zéro déchet, zéro gaspillage?
Inscrit dans la Semaine Européenne de Réduction des déchets (17-25 novembre 2018), ce projet s’articule autour de 3 axes complémentaires ayant pour cadre la feuille de route économie circulaire (50 mesures pour changer de modèle) et dont l’objectif central est d’amener le plus grand nombre de communautés d’agglomération du Var dans une dynamique de labellisation « Territoire zéro déchet, zéro gaspillage »
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Des tables rondes permettant aux élus varois, représentants du monde économique, associations de citoyens de rédiger une charte de réduction des emballages, de faire des propositions d'amélioration de la gestion des déchets et du tri dans les agglos varoises
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Pendant la semaine, des actions locales de sensibilisation organisées par les communes participantes, les associations, etc…
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Le dernier week-end, un salon de présentation des diverses problématiques de la réduction et valorisation des déchets avec des acteurs divers, destiné à un très large public (ateliers, conférences, stands, projections, débats etc...)
Aujourd’hui trois territoires varois sont labellisés « Territoire zéro déchet zéro gaspillage », SIVED83, Cœur du Var, Pays de Fayence, sur les 12 regroupements d’agglomérations, de communes ou la métropole du Var.
A travers, à la fois la sensibilisation de la population, la rédaction de la charte, le partage des bonnes pratiques des différents acteurs, nous souhaitons engager l’ensemble des acteurs de notre département sur la voie de la labellisation. Cette démarche doit pouvoir également s'inscrire dans le cadre des différents plans de prévention des déchets départementaux et régionaux.
Pendant la semaine Européenne de Réduction des Déchets
du 17 au 25 novembre 2018.
Valoriser nos déchets?
Des solutions existent
Haute technicité, machines performantes, souci de contrôle des effets polluants, les entreprises que nous avons visitées

La consultation citoyenne sur l'Europe organisée par Ordurables le 7 septembre 2018 à Hyères a réuni près de 80 personnes.
Élus, chefs d'entreprise, associations, ADEME, directeurs techniques, citoyens, présidence du SITTOMAT, Citeo, RSE/RSO, collectivités territoriales... sont venus donner leur avis.
Les participants, répartis en tables rondes ont pu émettre propositions et critiques sur notre gestion des déchets, en essayant d'articuler le niveau local, national, européen.
Vous pourrez retrouver le compte-rendu des débats, les photos de la soirée en cliquant sur
Ce n’est sans doute pas le qualificatif auquel on s’attend quand on pense à un incinérateur d’ordures ménagères.
C’est pourtant l’image qui nous a frappés lors de notre visite de l’Unité de Valorisation Energétique (UVE) du SITTOMAT.
Que faire de nos déchets ? Cette question est encore loin d’avoir trouvé une réponse simple. Surtout dans un monde où la consommation à outrance est le moteur de l’économie.
Les cacher sous le tapis, bien emballés dans leur sac noir, enfouis en montagnes artificielles ou dans des décharges à ciel ouvert ?
Les brûler avec la mince satisfaction d’en récupérer de l’énergie électrique ou de la chaleur pour nos concitoyens des quartiers environnants ?
Ou peut-être mieux, en produire moins et surtout les trier correctement.
Nous avons visité quatre entreprises qui proposent des solutions de valorisation de nos déchets, ménagers ou professionnels : la SOFOVAR à Fréjus, le centre de tri du Muy (PIZZORNO), la DSE à Cannes (déchets alimentaires) et enfin l’UVE du SITTOMAT de Toulon.
Que de progrès accomplis depuis les années 70 où les déchets divers s’accumulaient en décharges sauvages, où les « poubelles à Lagoubran » prenaient feu et dégageaient une fumée noire pestilentielle ! On peut bien sûr pointer les lacunes, les manquements, les mauvais choix, les résistances, les lobbys, les blocages divers, les lenteurs administratives mais on peut aussi se dire qu’il faut poursuivre les efforts engagés, et saluer l’intelligence technique, la prise de risque de nombreux acteurs de l’économie circulaire.
La nécessité de bien trier devient une évidence lorsqu’on découvre à l’occasion de ces visites, les monceaux de matériaux refusés sur le centre de tri sélectif, et les mâchefers d’incinération, remplis d’énormes morceaux de ferraille, ou encore les montagnes d’ordures ménagères contenant matelas, mobilier, outils, verre, métaux etc. Nous aurons l’occasion d’approfondir ce thème.
Vous pourrez visionner quelques photos de nos visites et approfondir vos connaissances techniques en visitant les sites de ces entreprises qui ont bien voulu nous recevoir et que nous remercions pour leur accueil et leur disponibilité.
La gestion des déchets plastiques est un enjeu de taille, au centre des préoccupations de nombreux pays d’Europe.
Le gouvernement français a fait des annonces dans ce sens dans ses 50 mesures pour une économie circulaire. Début juillet, des entreprises et des fédérations professionnelles se sont engagées à utiliser davantage de plastique recyclé dans leurs produits.
Une faible réutilisation des plastiques recyclés
Un récent rapport de l’OCDE pointait la faible réutilisation des plastiques recyclés, et ce pour deux raisons : d’une part il est moins coûteux de fabriquer de nouveaux plastiques que de produire du plastique recyclé, et d’autre part le plastique vierge peut être vendu plus cher car sa qualité reste meilleure. Ce rapport concluait sur une nécessaire intervention des pouvoirs publics pour encourager le marché du recyclage plastique.
Doubler le volume de plastique recyclé entrant dans la fabrication des produits
C’est à quoi se sont engagés d’ici 2025 des industriels du secteur de l’emballage, du bâtiment et de l’automobile, répondant ainsi à la demande du ministère de la Transitions écologique et de l’Economie. Actu environnement rapporte que cinquante-cinq entreprises sont entrées dans cette démarche.
Une action positive qui ne règlera pas tous les problèmes
En effet, si le français jette environ 68 kg de plastique par personne et par an, environ 15% seulement de cette masse entre dans le processus de recyclage, alors que la grande majorité (+ou – 70%) est soit rejetée de façon incontrôlée soit stockée dans des lieux d’enfouissement, mélangée aux autres déchets.
De plus, contrairement au métal ou au verre qui se recyclent presque indéfiniment, le nombre de cycles de réutilisation du plastique est très limité.
Si par conséquent les efforts des grands industriels sont les bienvenus, il n’en reste pas moins qu’à long terme, seule une réduction drastique de l’utilisation du plastique apportera une solution à ce problème exponentiel, car, comme le souligne Nathalie GONTARD, directrice de recherche à l’INRA, la production mondiale de plastique devrait doubler dans les vingt ans à venir.



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Les fêtes de fin d'année sont génératrices de nombreux déchets
Chaque année en France plus de 20 000 tonnes de papier cadeau sont consommés. Ne les jetez pas à la poubelle, réutilisez-les, recyclez-les et pour vos prochains cadeaux explorez les alternatives plus éco-responsables tout aussi plaisantes et créatives.
Projet de loi anti-gaspillage
Nous ne parvenons pas toujours à modifier rapidement nos modes de consommation et de production. Le cadre de la loi impulse la dynamique de changement

Eco-ambassadeur dans ma commune
Actions de sensibilisation des Conseils Municipaux des Jeunes aux problématiques de l'économie circulaire, du plastique à usage unique.
Adoption du projet de loi par l'Assemblée Nationale.
"Les députés ont adopté les mesures suivantes :
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A partir du 1er janvier 2021, les emballages en plastique pour les fruits et légumes de moins de 1,5kg seront interdits.
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A partir du 1er janvier 2023, les emballages à usage unique pour les repas servis sur place, y compris pour la restauration rapide, seront interdits.
Jeudi 19 décembre, les députés ont adopté deux mesures en faveur de l'harmonisation du geste de tri : le 31 décembre 2022 au plus tard, les consignes de tri et les poubelles de collecte sélectives seront les mêmes sur l'ensemble du territoire sur l'ensemble du territoire.
Mercredi 18 décembre, les députés ont adopté un amendement gouvernemental qui réintroduit la possibilité de mettre en œuvre un système de consigne mixte sur le territoire".
Exemplarité de l'administration publique.
La loi du 7 août 2015 prévoit une mobilisation de l’ensemble du secteur public en matière d'éco-responsabilité.
Or, nos communes, trop souvent, sont loin d'être exemplaires dans leur fonctionnement, notamment dans la gestion des déchets qu'elle produisent: utilisation de vaisselle jetable lors d'évènements, absence de tri.
En proposant aux Conseils Municipaux des Jeunes de travailler sur le sujet, on peut accélérer la prise de conscience éco-responsable.